Manitenant, savez-vous parler cosmeto ?
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Ces termes un peu abstraits qu’on rencontre très souvent dans les articles ou les notices méritent quelques explications.

AHA
Ce sont les initiales anglaises pour acides alpha-hydroxylés, des acides naturels de sucres extraits des fruits (l’acide glycolique dans la canne à sucre, l’acide citrique dans l’orange et le citron, l’acide malique  dans la pomme). Cependant, ceux  utilisés en cosmétique sont souvent  synthétiques. Leurs propriétés kératolytiques font qu’ils dissolvent la substance qui maintient les cellules mortes entre elles. Du coup, elles se détachent et le teint est plus lumineux ! En revanche, comme les AHA affinent la peau, ils la rendent plus vulnérable et peuvent entraîner picotements  et sensibilisation aux UV. Par ailleurs, selon leur formulation, ils peuvent favoriser l’absorption de l’eau, donc une meilleure élasticité. Utilisés en cure, ils boostent la production de collagène.

Anti-imperfections
Les cosmétiques qui le revendiquent sont élaborés pour favoriser l’élimination des boutons et réguler le sébum. Seuls les produits dermatologiques médicaux ont le droit de se revendiquer «anti-boutons» ou «anti-acné».

Astringent
On parle des ingrédients qui resserrent les pores par effet vasoconstricteur. De ce fait, ils diminuent la sécrétion de sébum et protègent la peau des agressions microbiennes.

Comédogène
On le dit d’un produit générant la formation d’imperfections, autrement dit des points noirs (ou comédons). A l’inverse, une texture qui ne bouche pas les pores de la peau est appelée non-comédogène.

Conditionner
C’est le mot anglais pour après-shampooing, les marques choisissent d’utiliser l’un ou l’autre.

Couche cornée
Ou stratum corneum,la partie la plus externe de l’épiderme qui est en contact direct avec le milieu environnant. Elle est essentiellement composée de cellules mortes appelées cornéocytes,  qui sont des kératinocytes (cellules de l’épiderme) ayant perdu leur noyau. Lorsqu’elle est altérée, en raison d’un manque d’eau ou de lipides par exemple, la peau n’assure plus sa fonction de barrière physique et devient plus perméable aux allergènes.

Film hydrolipidique
C’est le film protecteur recouvrant toute la surface de la peau. Il est constitué principalement de sueur, de sébum et d’eau et a pour fonction de la défendre contre les bactéries, tout en lui conservant souplesse et hydratation.

Emollient
Qui assouplit la peau. Les crèmes émollientes sont recommandées pour prendre soin des peaux sèches ou à tendance atopique.

Follicules pileux
Situés à la base des pores auxquels ils sont reliés par le canal sébacé, ils renferment le bulbe pilaire à l’origine du poil et les glandes sébacées où se fabrique le sébum.

Radicaux libres
Comme leur nom l’indique, ce sont des molécules d’oxygène instables, car ayant un radical libre, c’est-à-dire un électron seul. Or les électrons vont toujours par paire. Ces radicaux libres vont donc «voler» un électron à une molécule voisine, laquelle devient à son tour instable et se transforme en radical libre. S’ensuit une réaction en chaîne qui désorganise et abîme les cellules.

Layering
Ce terme anglais signifie «superposition». C’est-à-dire l’application de différentes couches de soins, parfois jusqu’à neuf différents (nettoyage en plusieurs étapes, lotion préparatrice, sérum, crème hydratante…) afin d’obtenir une peau parfaite. Pratique dont les Asiatiques sont fans.

Oxydation
Semblable à un phénomène de rouille, le stress oxydatif dû aux radicaux libres provoque l’oxydation de la cellule. En temps normal, l’organisme produit naturellement ses propres antidotes (superoxyde dismutase, catalase, glutathion), mais l’équilibre peut basculer lors de la formation excessive de radicaux libres (UV, fatigue, stress, pollution, tabac), qui attaquent alors les protéines, l’ADN et les membranes des cellules. Résultat: rides et vieillissement prématuré. D’où le besoin d’ajouter aux soins des antioxydants tels que les vitamines C et E, les polyphénols...

Glycation
Il s’agit d’une réaction entre les fibres de collagène et d’élastine du derme et le sucre ingéré en excès. Le glucose que contient le sang va en quelque sorte « caraméliser» ces protéines, les rendant plus rigides. Résultat: la ride se creuse.